La crise est l’occasion pour le patronat de passer à l’offensive partout en Europe, afin de réduire la part versée aux salariés. Le secteur automobile est particulièrement visé depuis plusieurs années : accords dits de « compétitivité » (Sevelnord, Renault Espagne), suppressions d’emplois, fermetures de sites (PSA, Opel), flexibilité (BMW, Fiat, Nissan Sunderland, VW), diminution du salaire d’embauche et modération salariale (VW)… Le tout au nom d’une concurrence où les salariés sont les grands perdants.
Mais il y a une meilleure solution : faire front contre la flexibilité, contre l’austérité, pour le partage du travail et l’augmentation des salaires.