La direction de Renault l’a annoncé en préambule des négociations sur la compétitivité : « Dans le cadre d’un accord global sur l’ensemble des mesures proposées au cours du cycle de négociations, la direction pourrait s’engager à ne pas fermer d’usine en France ». Ce qui s’appelle mettre le pistolet sur la tempe ! D’autant plus que même si les syndicats se plient aux « mesures proposées », l’engagement de la direction à ne pas fermer de site est au conditionnel. Les promesses n’engagent que ceux qui y croient.