107 anciens salariés de Flins et de Sandouville ont déposé aux prud’hommes une demande d’annulation de leur contrat conclu en 2009 dans le cadre du Plan Renault Volontariat. A l’époque, Renault leur promettait 9 mois de congés de reclassement et 3 ans d’allocations chômage afin d’atteindre la retraite. Sauf que depuis, l’âge de la retraite a reculé et ils sont sans ressources pour une durée allant jusqu’à 30 mois. Certains ont dû se mettre à l’intérim à 58 ans.
Le 28 mars, ils sont allés devant l’Atelier Renault des Champs-Elysées où ils ont remis un faux-chèque de 25,5 millions d’euros, le montant de la subvention européenne touchée par Renault pour le PRV.