Jeudi dernier, les grévistes de la Fonderie du Poitou ont manifesté devant le siège de Montupet à Clichy, puis devant celui de Renault à Boulogne.
Montupet plaide non coupable : son plan de « compétitivité » (avec 25 % de baisse de salaire) est exigé par Renault… qui à son tour a répondu que « Renault ne pouvait rien faire », et qu’il « donnait la charge de travail à Montupet qui la gérait comme elle l’entendait. »
Ce serait bien la 1ère fois que Renault ne s’immisce pas dans les affaires d’un fournisseur, surtout quand celui-ci travaille à 85 % pour Renault.