Interpellée par la CGT de Flins, Renault a finalement invoqué des « problèmes techniques » pour justifier un « retard » dans la construction de l’usine de batteries. Un « retard » qui pourrait se prolonger puisque la direction a refusé de donner une date de démarrage.
Ghosn et Estrosi, alors ministre de l’industrie, s’étaient pourtant déplacés à Flins en novembre 2009 pour signer un protocole entre Renault, Nissan, le CEA et le Fonds Stratégique d’Investissement pour la création d’une entreprise de fabrication de batteries, « d’une production de 100 000 batteries par an au démarrage en 2012. »
Pour nos emplois et des embauches, il ne faudra compter que sur une lutte d’ensemble.