A Renault Douai, la direction fait la chasse aux arrêts maladie : elle vient de licencier un salarié pour avoir eu 16 jours d’arrêt maladie en 2015. Il s’agit de faire un exemple, sur fond d’augmentation des cadences, du temps de travail et des TMS (Troubles Musculo-Squelettiques).
La direction ne conteste pas ses arrêts, mais estime que « ses absences fréquentes et répétées désorganisent et perturbent le bon fonctionnement de l’atelier et par là-même de l’usine ». Quant au « bon fonctionnement » des salariés, elle s’en moque complétement.