Après 12 jours de grève chez Whirlpool Amiens, la direction a lâché des indemnités de licenciement allant jusqu’à 80 000 €. Cependant, la fermeture de l’usine va laisser plus de 500 travailleurs sur le carreau, s’ajoutant à tous ceux partis lors des plans sociaux depuis les années 1980.
La faute à l’Europe, comme le prétendait Le Pen sur le parking de l’usine la semaine dernière ? Non, à celle des actionnaires, pas assez satisfaits des 850 millions de profits réalisés l’an dernier, et qui veulent encore plus en allant exploiter d’autres salariés dans des conditions plus dures.