La grève interdite

En Turquie, le gouvernement d’Erdogan impose l’État d’urgence, prétexte à l’arrestation d’opposants et de journalistes. Il interdit également les grèves « pour raisons de sécurité nationale », comme celle appelée par les syndicats de la Métallurgie le 2 février dans 179 sites, dont Renault Bursa, pour des hausses de salaire. Les syndicats ayant maintenu leur appel à la grève, le patronat a cédé préventivement 24,6 % d’augmentation de salaire, au lieu des 3.2 % prévu. La crainte de voir ressurgir des grèves incontrôlées, comme en 2015, n’y est pas pour rien.

 

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