En 2017 lors du rachat d’Opel/Vauxhall, PSA avait promis d’y maintenir les emplois. Estimant que les usines allemandes sont beaucoup moins productives que les usines françaises, Carlos Tavares, le PDG de PSA, exige désormais de supprimer 3 700 emplois sur les 19 000 d’Opel Allemagne. Tavares refuse aussi d’appliquer les augmentations de salaires pourtant relatives (+4,3 % sur 2 ans) obtenues par IG Metal. Tavares va par contre toucher une prime d’1 million d’euros pour le rachat d’Opel, en plus de ses 5,7 millions d’euros de rémunération. La cure d’amaigrissement est réservée aux salariés.