En intérim, même la vie est précaire

A Cléon après plusieurs suicides de salariés Renault, un intérimaire a tenté de se suicider. La direction a mis fin à son contrat et dénie toute responsabilité. Opérateur sur chaine, il dénonce « d’importantes pressions », une cheffe « tyran », des cadences élevées et des heures supplémentaires qu’on ne peut refuser par « crainte de perdre son poste ». Une « boule au ventre », « plus envie d’aller bosser » qui l’ont amené à avaler des médicaments en avril 2018. Cléon compte 1600 intérimaires sur les postes les plus durs. Une main d’œuvre précaire et corvéable, et qui aurait bien des raisons de se révolter.

 

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