Bruno Lemaire avait lui-même déclaré à la radio peu après l’arrestation de Ghosn en novembre, qu’après vérification des services de Bercy, « il n’y avait rien de particulier à signaler sur la situation fiscale de M. Ghosn en France ». Or ses services étaient parfaitement au courant de son évasion fiscale aux Pays-Bas, qui relève en fait de la fraude au fisc français puisque Ghosn était censé résider 183 jours par an aux Pays-Bas pour y être résident fiscal. Pour autant, Le Maire, loin de demander à la justice française d’enquêter à ce sujet, s’empresse de couvrir le patron de Renault. Tout le monde ne bénéficie pas de la même indulgence fiscale.