PSA, annoncé comme au bord de la faillite en 2014, vient de racheter Opel pour 2,2 milliards d’euros. Les coffres de PSA sont pleins… grâce à une aide massive de l’État français, à la suppression de 17 000 emplois, à la fermeture de l’usine d’Aulnay et à des plans de compétitivité qui ont aggravé les conditions de travail dans les bureaux et sur les chaînes.
Cette cure de choc, Carlos Tavarès veut l’appliquer à Opel en prévoyant de réaliser des économies de 1,7 milliards d’euros par an d’ici 2026. Tavarès promet de ne pas licencier… tout de suite : l’engagement pris de ne pas baisser les effectifs d’ici 2018 et de ne pas fermer de site Opel avant 2020 lui laisse juste le temps pour préparer ses sales coups. A moins que les salariés d’Opel et de PSA ne l’en empêchent…