C’est la dernière coqueluche de la direction de Renault : le job grading. Ce système évalue chaque poste selon des critères de compétences, d’initiative et de responsabilité. Chaque critère est noté et donne un nombre de points, dont le total correspond à un grade et à une rémunération (salaire mini, maxi et médian) définie par le « marché ». Evidemment plus il y a de points, plus le grade est élevé, plus le salaire et les primes sont élevés. Avec ce projet, fini les grilles de rémunération et de qualification Renault.
Une évaluation très subjective faite par les RH, les managers et des conseillers de la société Hay. Une rémunération de plus en plus individualisée et dépendant du « marché ». De quoi mettre davantage la pression sur chaque salarié : un projet à combattre.