Les syndicats signataires de l’accord Renault CAP 2020 s’offusquent qu’il soit appelé « accord de compétitivité » et se félicitent des avancées qu’ils auraient arrachées. Quitte à mettre sous le tapis les mesures qui fâchent : samedis travaillés obligatoires, overtime d’une heure par jour, augmentation de la charge de travail (hausse de 64 à 90 véhicules par an et par salarié en usine, +20 % de charge dans l’ingénierie), modulation du temps de travail, perte de 10 jours de congés de fin de carrière, suppression des AGS… Les signataires obtiennent, quant à eux, des postes dans diverses commissions. Un accord gagnant-gagnant ? Ça dépend pour qui.