Bosch et tais-toi !

La baisse du Diesel menace des centaines de milliers d’emplois en Allemagne et en France, dont l’usine Bosch près de Rodez. 1600 salariés y produisent exclusivement des injecteurs ou des bougies pour les moteurs Diesel, et à 80 % pour Renault. Mais la direction de Bosch (comme celle de Renault) n’a aucun projet de reconversion. Pire, elle conditionne l’avenir du site à un accord de « compétitivité » : une baisse du temps de travail et des salaires contre l’adaptation d’une des deux lignes d’injecteurs aux nouvelles normes de dépollution (condamnant ainsi l’autre ligne, ce qui supprimerait 400 emplois).

Diesel ou essence, c’est tout un pan du secteur automobile qui est touché : menaces de fermeture de Ford Blanquefort et d’A2R Châteauroux, suppressions d’emplois à PSA et à GM&S… Pour la convergence des luttes, il faut mettre le turbo !

Les employés de la multinationale allemande d’ingénierie et d’électronique Bosch à Onet-le-Château se réunissent alors qu’une délégation du conseil participe à une réunion à la préfecture de Rodez, dans le sud de la France, le 26 janvier 2018, car le site est menacé de fermeture. / PHOTO AFP / JOSÉ A. TORRES

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