Capitalisme et progrès : un oxymore

Pour le ministre de l’Economie et de l’Industrie, Emmanuel Macron, « cette opération [de rachat d’actions Renault] démontre la volonté de l’État à utiliser toutes les armes aujourd’hui à disposition des investisseurs pour promouvoir un capitalisme de progrès au service des salariés et des entreprises. ».
L’État actionnaire est donc au service des salariés lorsqu’il soutient l’accord compétitivité avec ses 7500 suppressions d’emplois chez Renault ? Il s’est offusqué de la rémunération de Ghosn, mais pas du blocage des salaires des salariés Renault…
Cela fait longtemps que le capitalisme n’est plus progressiste, qu’il entraine le monde dans des guerres et des crises périodiques, et que la Gauche a montré son incapacité à le réguler.

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