Après PSA Sochaux et Mulhouse, Renault voudrait recourir à des « CDI intérimaires ». Selon ces contrats créés en 2014, l’intérimaire est employé en CDI par l’agence d’intérim, qui lui garantit un salaire minimum (SMIC pour les ouvriers) en cas d’absence de mission. En échange, il doit être disponible pour travailler à tout moment dans une zone géographique étendue. Il perd aussi en pouvoir d’achat car il ne touche ni la prime de 10 % de fin de contrat, ni certaines primes de l’entreprise utilisatrice.
Avec 6000 intérimaires dans ses usines, la direction de Renault voudrait entériner cette situation avec le CDI intérimaire. La com’ sur les embauches est l’arbre qui cache la forêt de la précarité.