La cour de cassation vient de donner définitivement raison à 16 salariés de Renault Guyancourt qui avaient refusé de se faire débiter certaines formations de leur CEF (Compte Epargne Formation créé lors du passage de Renault aux 35h en 1999). Le conseil des prud’hommes leur avait donné raison en 2014. Renault avait fait appel, et perdu, en 2016 (les salariés obtenant 38 000 € d’indemnités et le recrédit d’environ 1500 h de CEF), puis s’était pourvu en cassation. Renault a également été condamné pour débit illégal du CEF à Lardy, Cléon ou au TGI de Nanterre. Mais la direction n’a jamais reconnu ses torts… jusqu’à devoir abandonner le CEF en 2013.