Dans son plan stratégique pompeusement intitulé « Drive the future », la direction de Renault, invoquant la tendance du marché, veut réduire de 50 % son offre de véhicules diesels d’ici 2022. Mais pas un mot dans ce plan sur le « futur » des milliers de salariés qui travaillent sur le diesel. Les constructeurs, comme VW ou Renault, ont participé à faire baisser le diesel, préférant tricher sur les taux réels d’émissions polluantes plutôt que d’investir dans la dépollution, quitte à prendre un peu sur leurs milliards de profits accumulés ces dernières années. Ce n’est pas aux salariés de payer la casse.