Marc Nassif, le directeur de Renault Maroc se félicite dans la presse des performances de l’usine de Tanger : avec 370 000 véhicules produits en 2017, Tanger représente 10 % de la production mondiale du groupe. Et à moindre coût : les 8 100 travailleurs du site gagnent trois fois moins que leurs collègues de Roumanie et dix fois moins qu’en France. La direction de Renault compte sur le régime marocain particulièrement oppressif pour les libertés démocratiques et les droits des travailleurs pour dissuader les salariés de faire grève. Elle pourrait tomber sur un os comme à Dacia Pitesti en 2015.