Fillon veut « reprendre les privatisations » s’il était élu en 2017, et revendre des parts de l’État dans Renault. Fillon, c’est la continuité d’une politique publique depuis 30 ans : Renault a été transformée en Société Anonyme en 1990 par la gauche, puis privatisée en 1996 par la droite. L’opposition récente au salaire de Ghosn masque un accord de fond.
L’État ne s’est jamais opposé aux décisions stratégiques de Schweizer, puis de Ghosn. Qu’il garde ou pas des parts dans Renault, Fillon président sera à genoux devant Ghosn. Le contrôle des salariés sur l’entreprise, voilà la seule vraie rupture !