Renault mène des négociations à marche forcée pour pousser les syndicats espagnols à signer avant le 9 novembre un accord emploi/compétitivité.
Au menu : gel des salaires de 2014 à 2016, création d’une nouvelle catégorie professionnelle avec un salaire d’embauche correspondant à 65 % du salaire actuel, augmentation de la durée annuelle du travail de 5 jours, journée de travail variant de +/- 1h sur chaine, réduction ou suppression des primes…
Faute d’accord, la direction menace de ne pas attribuer de nouveaux véhicules en Espagne. Et une fois signé, cet accord servira à faire accepter un accord de ce type en France. Face à cette offensive générale, c’est tous ensemble qu’il faut dire non !