La demande d’aide au secteur automobile formulée par Tavares a été « mise à l’étude » par Montebourg, le ministre du Redressement productif. Le précédent plan d’aides a coûté 1 milliard d’euros en prime à la casse et 1,2 milliards en bonus-malus écologique (en plus du prêt à taux réduit de 6 milliards à PSA et Renault) et gonflé d’autant la dette publique. Des aides versées sans réelle contrepartie, permettant à Renault de distribuer des bonus et des dividendes record tout en supprimant des emplois.
Alors rebelote !? Privatiser les profits et socialiser les pertes : le changement, ce n’est pas maintenant.