A partir des années 2000 selon Mediapart, les prix de certaines pièces détachées vendues par Renault et PSA ont été secrètement élevés de 15 % en moyenne grâce à Partneo, un logiciel fourni par Accenture. Ce logiciel calcule le tarif des pièces non plus en fonction de leur coût, mais de la « valeur perçue », c’est-à-dire du prix maximum que le client est psychologiquement prêt à payer. Exemple : le rétro des Clio III, qui coute 10 € et était déjà revendu huit fois plus cher à 79 €, a vu son prix doubler à 165 € ! Partneo aurait rapporté à Renault 102 millions d’euros supplémentaires par an selon Accenture, directement prélevés dans la poche des consommateurs. Arnaque 2.0 : c’est donc ça, la transformation digitale dont rêve Renault !