Le chantage de la compétitivité

A peine terminées en Espagne, Renault démarre des négociations sur la « compétitivité » en France. La direction est tellement sûre d’elle, qu’elle se paye le luxe de parler au nom des syndicats, en annonçant dans un communiqué interne du 6 novembre un « état des lieux partagé ». Ça promet !
En Espagne comme en France, le chantage à l’emploi est agité pour faire accepter une réduction des salaires et une intensification du travail. Mais cela fait des années que Renault supprime des postes malgré des rémunérations et des conditions de travail revues chaque fois à la baisse.
La direction distribuera la charge de travail (nouveaux véhicules, moteurs, projets…) en fonction de concessions acceptées par les salariés : c’est sa notion du donnant-donnant. Les milliards de crédit d’impôt annoncés par le gouvernement serviront à payer les dividendes et la PPG. Pour augmenter les salaires et obtenir des embauches, il ne faudra compter que sur nous-mêmes.

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