La France est l’un des rares pays où les constructeurs automobiles ont le monopole de la vente des pièces détachées dites « visibles ». Alors que des associations combattaient cette « exception française », le ministre de l’économie Emmanuel Macron rejetait en 2015 un amendement destiné à abolir ce monopole, affirmant avoir « de la sympathie intellectuelle » pour l’idée, mais que « la situation économique de la filière » ne rendait pas « raisonnable son adoption ». PSA et Renault réalisent pourtant des profits record. En fait Macron est libéral quand il faut casser le code du travail ou le statut des cheminots, mais pour le monopole quand il s’agit de protéger les profits de ses amis du MEDEF.