Déjà condamnés quatre fois par le conseil européen, les forfaits-jours passent en cour de cassation suite à la plainte d’un cadre commercial qui réclame le paiement d’heures supplémentaires.
Ce système, créé en 2000 par la loi Aubry sur les 35h et qui permet de travailler jusqu’à 78h/semaine sans heures supplémentaires, concerne 11 % des salariés en France et 54 % à Renault Guyancourt.
L’Etat français se sert souvent de décisions européennes contre les travailleurs, comme pour lever l’interdiction du travail de nuit des femmes. Suivra-t-il cette fois les directives européennes ?