Grâce aux ordonnances Macron sur le Code du Travail, la direction de Renault veut imposer son « nouveau dialogue social ». Aux prochaines élections professionnelles, un Comité Social et Economique (CSE) remplacera le Comité d’Entreprise (CE). Les Délégués du Personnel (DP) et les Comités Hygiène Sécurité et Conditions de Travail (CHSCT) passeront à la moulinette patronale. Le but est de réduire le nombre de représentants du personnel et de reléguer ceux qui restent au rôle d’accompagnateur de sa politique. Un dialogue social qui tiendra du monologue si les salariés ne s’en mêlent pas.