Le 7 novembre 2011, la cour d’appel de Limoges a reconnu que Renault avait commis une faute inexcusable envers Raymond Dumas mort en 2006 d’une asbestose, une maladie liée à l’inhalation d’amiante durant ses 36 années d’activité à Renault Billancourt, dont une partie à l’atelier 57.
« De la gêne respiratoire à l’étouffement malgré l’appareil à oxygène, de l’affaiblissement à un délabrement physique total, Raymond a vécu au cours des cinq dernières années de sa vie une déchéance progressive et inéluctable, dans l’angoisse et la douleur tant physique que morale », peut-on lire dans l’arrêt de la Cour d’Appel pour qui Renault « ne pouvait ignorer les risques pour la santé résultant de l’inhalation de poussières d’amiante en l’état des connaissances scientifiques et médicales de l’époque ».