Nissan a contribué pour 436 millions d’euros aux résultats de Renault, au 3e trimestre 2014. Une contribution en augmentation par rapport à l’année dernière. Mais à quel prix ? Ghosn, en arrivant chez Nissan en 1999, avait commencé par supprimer 21 500 emplois dans le groupe, fermé 5 usines au Japon, et lancé une guerre des coûts ultra violente. Résultat : une baisse continuelle des effectifs au Japon (88 000 salariés temps plein dans le Groupe en 2000, contre 67 000 en 2012), une explosion des temps partiel et des contrats temporaires au Japon et à l’étranger, des conditions de travail aggravées …
Les travailleurs de Nissan subissent les mêmes attaques que ceux de Renault : à quand l’alliance ?