Des salariés de l’usine Nissan de Canton au Mississippi (USA) ont traversé l’Atlantique pour populariser leur combat et tenter de rencontrer Ghosn.
Cela fait 12 ans que Nissan s’oppose à la création d’un syndicat, à coup d’intimidations ou de chantage à la fermeture. Ils dénoncent aussi l’emploi sur le site de 2500 intérimaires sur 6000 salariés, payés 9 à 12 € de l’heure (contre le double pour les autres).
De quoi rappeler ce qu’il se passe dans certaines usines Renault : 1750 intérimaires à Flins, absence de liberté syndicale à Bursa… La convergence vers le moins-disant social est en route. Vite une alliance des salariés de Renault et de Nissan contre leurs patrons communs !