Alors que 157 d’entre eux viennent de recevoir leur lettre de licenciement, les salariés de GM&S continuent de se battre. Et ça ne plait pas au patron de GMD, qui reprend seulement 120 salariés et menace désormais de mettre la clé sous la porte.
L’équipementier a été sacrifié par Renault et PSA qui sous-traitent les licenciements. Quant au gouvernement, il a envoyé les gendarmes mobiles déloger les salariés qui occupaient la préfecture de la Creuse, arrêtant au passage un cinéaste et cassant sa caméra. C’est comme ça que le ministre de l’Industrie, Bruno Le Maire, tient sa promesse faite aux salariés que « personne ne sera abandonné ».