Bas salaire, productivité : la Turquie est un exemple pour la direction… sauf quand la grève paralyse l’usine Oyak-Renault à Bursa durant deux jours, comme la semaine dernière.
1500 salariés protestaient contre un accord signé par le syndicat unique et corrompu. Cet accord prévoit 18 % d’augmentation de salaire, alors que les salariés en demandent 50 % sur fond de flambée des prix (+ 40 % pour le pétrole en un an) et de dégradation des conditions de travail.
La réponse de Renault a été d’envoyer les vigiles et la police contre une grève déclarée illégale… car pas appelée par le syndicat officiel ! Bilan : 3 blessés graves et des dizaines de grévistes licenciés.