Dernier épisode du Dieselgate : le parquet de Paris poursuit Renault pour « tromperie sur les qualités [de ses moteurs] et les contrôles effectués » ayant une conséquence « dangereuse pour la santé ». La direction nie, alors que des enquêtes ont déjà révélé que des diesels Renault ne dépolluaient qu’entre 17 et 35°, soit la température des tests d’homologation.
Renault avait jugé la technologie SCR (Selective Catalytic Reduction) trop couteuse. Cette économie lui coûte cher aujourd’hui. Alors plutôt que de pondre un énième communiqué langue de bois, la direction ferait mieux d’augmenter les budgets et les embauches pour se mettre dans les clous.