Serrage de vis en Espagne

Un accord de compétitivité doit être signé aujourd’hui entre Renault Espagne et des syndicats espagnols.
Il prévoit une augmentation des salaires limitée à 50 % de l’inflation, alors que celle-ci repart à la hausse en Espagne (3,5 % en septembre 2012). Il créé un nouveau coefficient d’embauche correspondant à 72,5 % du salaire d’un Professionnel (équivalent P1). Après 18 mois à ce niveau, il faudra ensuite 4 ans pour atteindre 100 % du salaire normal. Autres dispositions : deux jours travaillés de plus par an, production étendue à 7 jours sur 7 (au volontariat…), primes revues à la baisse…
La direction espagnole promet 1 300 recrutements en échange. Payés à 72,5 % bien sûr, et pas tous en CDI. Sauf que l’application de cet accord dépendra de la direction du groupe : c’est elle qui décidera des volumes de production par site et par pays.
Durant les négociations, la direction est revenue sur certaines annonces : blocage total des salaires, suppression de primes… Mais cet accord est bien un nouveau recul des conditions de travail et du pouvoir d’achat. Pas d’autre alternative que la compétitivité des luttes pour que cesse cette spirale à la baisse.

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