La vitrine du salon de l’auto cache mal l’exploitation dont vivent les patrons et PDG qui se pavanent de-vant les modèles dernier cri. En août, un intérimaire est mort à Renault Flins, tombé de 12 m de haut où il travaillait sans sécurité. À Toyota Onnaing, la direc-tion a viré une intérimaire qui a annoncé être enceinte. À PSA Poissy il y a 2 semaines, 3 directeurs et 2 vigiles ont viré de son poste une ouvrière de 55 ans handicapée que PSA refuse de reclasser…
Cette exploitation faite de peur, de sanctions et d’intensification du travail est bien plus réelle que tout le rêve mis en scène au Mondial.