L’irruption de Renault-Nissan dans le peloton de tête des constructeurs est due en partie aux difficultés de GM et Toyota sur le marché américain. La baisse continue, depuis janvier, des ventes automobiles aux USA n’est ralentie que par l’octroi massif de rabais par les concessionnaires, et les stocks de voitures invendues grossissent. Alors que seulement 5 % de la population américaine peut se payer une voiture neuve, le marché a été dopé depuis 2 ans grâce à des crédits accordés à des ménages peu ou non solvables.
Conséquence, d’après la Réserve fédérale de New-York : 23,4 milliards de dollars de prêts étaient en souffrance fin 2016. De quoi faire craindre une crise des subprimes… dans l’automobile. Qui a dit que les capitalistes apprennent du passé ?