Les administrateurs salariés de Renault se sont fendus d’une déclaration sur la « détention de notre président-directeur général ». Une déclaration en forme de soutien où ils défendent, comme la direction, que Ghosn a droit à la « présomption d’innocence » (si chère à Ghosn comme s’en souviennent sans doute les faux espions de Renault). Ces administrateurs n’apportent aucun élément nouveau, se justifiant par une « stricte obligation de réserve » vis-à-vis des salariés qui les ont élus. En voilà qui auront bien mérité leurs jetons de présence.