Face au scandale du salaire de Ghosn, le MEDEF et l’AFEP (Association Française des Entreprises Privées) ont révisé leur « code de bonne conduite » pour que le vote de l’AG des actionnaires sur la rémunération du PDG soit « impératif » et plus seulement « consultatif ». Mais pas « contraignant » ! En cas d’avis négatif, le conseil d’administration devra faire une « contre-proposition », mais il gardera le dernier mot. Les patrons ont le sens de la nuance… et des affaires.