Lundi 15 janvier, trois militants CGT de Ford Blanquefort étaient convoqués par le tribunal correctionnel de Paris. Ils faisaient appel de leur condamnation à des amendes avec inscription au casier judiciaire. Lors du salon de l’auto de 2012, ils auraient abîmé le capot d’un véhicule du stand Ford, alors envahi par des centaines de salariés en lutte. Mais le casseur, c’est bien Ford qui menace toujours de fermer l’usine. Le tribunal avait condamné cinq salariés, dont Philippe Poutou, le candidat du NPA qui dénonçait lors des élections présidentielles, l’absence d’ « immunité ouvrière », alors que des politiciennes comme Marine Le Pen disposent d’une immunité parlementaire. Le combat des Ford continue : contre ces condamnations et la fermeture !