Pour pouvoir profiter du lundi de Pentecôte, chaque salarié Renault doit depuis 2004 céder un RTT. Les prestataires, eux, doivent soit retourner travailler gratuitement dans leur société, soit perdre un jour de congé. Ces « jours de solidarité » ne coûtent rien aux employeurs qui les reversent à l’Etat. Le filon est si intéressant que le gouvernement parle d’un second jour de solidarité, lui qui vient de supprimer l’ISF, l’Impôt de Solidarité sur la Fortune ! La solidarité, ce serait de prendre sur les bénéfices et de répartir les richesses, pas de piquer dans la poche des salariés.