Une salariée du TCR s’est tuée en sautant d’un train aux Etats-Unis lundi 4 novembre. « Visiblement perturbée, se déplaçant sans arrêt de siège en siège, elle rendait les autres passagers nerveux, ont raconté des témoins. Un contrôleur a tenté de la calmer. Mais elle s’est soudain levée, a traversé le wagon en courant, a ouvert une porte et s’est jetée du train. »
Stéphanie, jeune ingénieure de 31 ans, travaillait aux Labos. Mal notée, elle était sous le coup de plans de progrès individuels. Son état psychologique s’était aggravé ces derniers temps. A tel point que des collègues avaient alerté la hiérarchie et la médecine du travail.
Mais la direction n’a pas trouvé mieux que de la mettre à pied à titre conservatoire, en attendant de la licencier. La hiérarchie avait demandé aux collègues de ne pas en parler à l’extérieur. Juste après avoir reçu sa lettre de mise à pied, Stéphanie s’est enfuie de chez ses parents où elle vivait. Quelques jours après, la police leur apprenait son décès aux USA.
L’état de santé de Stéphanie demandait une réponse médicale et humaine, pas disciplinaire. Le contraire de ce qu’a fait la direction.