La direction de Renault discute avec les syndicats pour aboutir à un nouvel accord de compétitivité fin 2016. En 2013, Ghosn avait justifié l’accord de compétitivité par la baisse du marché européen. « Ça a commencé comme un accord conjoncturel, mais cela a tellement réussi qu’on s’est dit “pourquoi on ne continue pas comme cela” ? » s’est enthousiasmé Ghosn le mois dernier. Des milliers d’emploi supprimés, une augmentation du temps de travail en fabrication, la suppression des AGS… : si les salariés laissent faire, la casse sociale risque de continuer.