Après l’inculpation de Greg Kelly, c’est José Munoz, directeur des opérations nord-américaines de Nissan entre 2014 et 2018, qui a préféré démissionner suite à une enquête sur la nature de ses liens avec des fournisseurs et des concessionnaires. Jeudi dernier, la direction de Renault est venue au secours de Mouna Sepehri, soupçonnée d’avoir touché 500 000 € de RNBV, alors qu’elle était une des trois membres de son comité de rémunération avec Ghosn et Kelly !
On comprend pourquoi la direction maintient Ghosn à son poste au nom de la « présomption d’innocence », et clame désormais qu’elle serait victime d’une « campagne de déstabilisation délibérément orchestrée ». Pour l’instant, ceux qui mettent en danger Renault et l’Alliance, ce sont ceux qui ont comploté pour s’en mettre plein les poches.